L’œuvre est un détournement d’une expérience scientifique : le tube de kundt. C’est un dispositif expérimental permettant de mettre en évidence les ondes stationnaires sonores dans un tube rempli d’air.
L’œuvre est un bloc noir, massif, qui évoque un rocher mouillé, un météorite. Cette masse est tranchée et laisse apparaître une surface miroir de laquelle sort un tube de verre contenant des petites billes blanches. En approchant de cette objet énigmatique, le visiteur découvre une cavité. En y mettant la main les billes se mettent bouger et former des géométries, des formes en trois dimensions qui flue et reflux en fonction des déplacements de la main.
Le visiteur devient l’activateur d’une œuvre mystérieuse ou l’art et la science se confondent, le phénomène physique devient une expérience artistique à part entière. Solid Frequencies devient un objet ésotérique au caractère magique. Malgré une interactivité lowtech dans une époque de capteur 3D et de projection vidéo, le système permet de créer une interférence direct sur la matière puissante et fascinante.